> La conférence Elaniou

> El-Bak de visite à Lyon,

> D'autres articles de fond

> D'autres articles de fond > Sommaire
> Archives :

« Je voudrais pouvoir donner un peu d’espoir à ses jeunes artistes bourrés de talent qui ne peuvent pas s’exprimer faute de moyens» a-t-elle déclaré dans une interview sur Karthala-infos.

A l’heure où la classe politique comorienne manque terriblement de crédibilité, de sérieux et où l’espoir a disparu de l’horizon, des femmes comme Nawal apportent un peu de réconfort. Sans faire de bruit, elle travaille, dans l’ombre, à l’abri des projecteurs sur des projets comme le « village culturel », lieu de rencontre pour que différents artistes de tout bord puissent échanger, s’exprimer, exister.

Un investissement considérable que fait l’artiste notamment en organisant gratuitement un concert à Lyon, toujours dans le cadre du « village culturel » en collaboration avec la Diascom au bénéfice d’associations comoriennes. Chapeau !!

La presse la dépeint comme un être en quête de tolérance, de paix et d’humanité à travers la musique. Mais Nawal n’est pas que cela. Elle est aussi avec Chamsia Sagaf et toutes ces étoiles comoriennes brillant à l’étranger, l’incarnation d’une génération de femmes comoriennes dynamiques.

Cette nouvelle race qui a vu le jour depuis moins d’une dizaine d’années aux Comores se veut moderne, détachée des traditions séculaires (sans les renier) qui à son goût alourdissent son nouveau mode de vie. Elle ne veut plus se contenter de rester au foyer mais s’implique dans la vie, participe à la construction de l’avenir.

Nawal est de ces femmes qui, bercées, portées par les Comores hier veulent aujourd’hui lui venir en aide. Son engagement à travers les activités associatives contre l’exclusion témoigne des ambitions qui l’animent.