Une démocratie autoritaire sous le règne d’Azali.
Point de vue de IBRAHIM MIHIDJAYI, professeur certifié, France.

La communauté internationale assiste dans l’indifférence complète à la décomposition de l’archipel des Comores. Un peuple pacifique, musulman et tolérant depuis la nuit des temps n’ose lever le doigt pour déloger le militaire galonné sans exploit militaire pour sauver le pays surtout à l’époque de Denard et ses affreux.
Les élections des présidents des îles et de l’Union financées par l’Union européenne et la France ne sont qu’une supercherie de grande taille. Le moustachu à l’allure de Che Guevara de l’océan indien foule au pied les institutions tant défendues à corps et à cri comme la panacée pour guérir les Comores de cette malaise sociale et économique.
Les rapports des experts étrangers sont apocalyptiques. La communauté internationale, notamment les pays créditeurs des Comores doivent fermer les robinets en imposant un blocus qui l’obligerait à quitter le pouvoir. Le gel des comptes recueillant les finances de la Grande-Comore a pour but de mettre à genou le président de l’île. Ce geste est un témoignage accablant d’une démocratie autoritaire consistant à museler ses adversaires en opposition de salon.
Les chefs de clans composés de Souef, Msaidié, Ambari et Boléro n’apportent pas au pays le bien-être des Comoriens qu’ils se gargarisent de claironner à coups de sirène.
Le ridicule ne tue pas aux îles de la lune car aujourd’hui les Comores sont dirigés par des cadres prétendument instruits, alors que l’archipel sombre dans la banqueroute.

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